Quelle prime et subvention d’état pour la transition écologique ?

Quelle prime et subvention d’état pour la transition écologique ?

Mise à jour 24 septembre 2024 à 03:46 pm

Prime et subvention d’état pour la transition écologique et ce depuis plusieurs années, encourageant ainsi la transition énergétique. Le but premier repose sur le fait de réduire considérablement l’empreinte carbone émise aussi bien par les professionnels que par les particuliers. Pour y parvenir, l’État a donc déployé plusieurs dispositifs d’économie d’énergie afin d’encourager les professionnels et les particuliers de s’équiper en appareil consommant moins d’énergie.

MaPrimeRenov’

Ce dispositif remplace le crédit d’impôt pour la transition énergétique et reste directement géré par l’ANAH. Selon des barèmes majorés, les ménages les plus modestes peuvent prétendre à des subventions importantes dans le cadre de travaux de rénovation énergétique. Par exemple, cela peut concerner le remplacement d’une ancienne chaudière par un modèle plus performant. D’autres travaux sont également éligibles comme la mise en place d’un ballon thermodynamique ou l’isolation complète de la maison.

Certaines primes peuvent aller jusqu’à 10 000 € lorsque des travaux performants sont ainsi réalisés. Néanmoins, le particulier ne doit pas exécuter ces travaux par lui-même. Il doit obligatoirement s’orienter vers un professionnel disposant du label RGE. Il s’agit tout simplement de l’aide principale à la rénovation énergétique et elle concerne n’importe quel propriétaire occupant ainsi que les propriétaires bailleurs. Cependant, l’aide sera directement dépendante des conditions de ressources.

La prime CEE

C’est un autre dispositif qui a été créé en 2006. Tous les vendeurs d’énergie que ce soit du fioul domestique, des carburants, du gaz ou de l’électricité ont une obligation de mettre en place ces certificats d’économie d’énergie. C’est une autre façon d’encourager activement la transition énergétique auprès de ses consommateurs. Donc, que ce soient les collectivités territoriales, les professionnels ou les particuliers, tous peuvent bénéficier de la prime CEE. Encore une fois, le bouquet des travaux reste similaire par rapport à MaPrimeRenov’, mais les montants sont différents. De plus, tous les vendeurs d’énergie n’appliquent pas le même montant des aides.

Le prêt à taux zéro

En complément des différentes subventions que nous venons de voir les paragraphes précédents, il est également possible de souscrire à un prêt à taux zéro. Celui-ci peut atteindre jusqu’à 30 000 € et permettra uniquement de financer des travaux de rénovation énergétique. Il s’adresse aussi bien aux propriétaires bailleurs ou occupants, mais pour des logements qui ont été achevés il y a plus de deux ans.

Pour en bénéficier, il est impératif d’entreprendre une action de rénovation énergétique ou de réhabiliter un système d’assainissement non collectif. Depuis 2019, le PTZ a également été simplifié pour que de nombreux propriétaires soient éligibles dans le cadre de travaux de rénovation énergétique plus simple.

Adoptez les bons gestes pour la planète

  • Au-delà des différentes subventions existantes, rien ne vous empêche de faire preuve de vigilance en remplaçant vos anciennes ampoules par des ampoules LED. En effet, les led consomment beaucoup moins d’énergie, tout en affichant une luminosité remarquable.
  • Pensez également à couper vos appareils électriques en veille
  • À arrêter votre robinet d’eau lorsque vous ne l’utilisez pas.

Le décret tertiaire : un tournant dans la gestion des bâtiments

Les dispositifs comme MaPrimeRénov’ ou la prime CEE destinés aux particuliers facilitent considérablement les rénovations énergétiques, mais ils ne sont pas les seuls leviers utilisés par l’État pour inciter les différents acteurs à réduire leur consommation d’énergie. Introduit en 2019, le décret tertiaire n’est pas simplement un texte de plus dans la longue liste des régulations environnementales. Il impose aux propriétaires et gestionnaires de bâtiments une série de mesures drastiques pour réduire leur consommation énergétique. Il ne s’agit plus uniquement de suivre des recommandations, mais bel et bien de respecter des objectifs chiffrés : 40 % de réduction d’ici 2030, 50 % d’ici 2040 et 60 % d’ici 2050.

Pour atteindre ces seuils, des audits énergétiques sont devenus obligatoires afin d’identifier les postes de consommation les plus énergivores. Isolation, éclairage, chauffage ou encore ventilation doivent être repensés à la lumière de cette nouvelle réglementation. À travers ce décret, l’État ne laisse plus de place aux demi-mesures : les actions concrètes et mesurables sont désormais incontournables.

Ce qui distingue essentiellement le décret tertiaire des autres régulations est l’obligation de résultat. Les propriétaires doivent à la fois réaliser des travaux et prouver, via des bilans annuels, que les économies d’énergie sont bien réelles. Le suivi est strict, et les sanctions financières peuvent rapidement tomber en cas de non-respect. Ce texte de loi crée une pression positive pour inciter à l’adoption de solutions technologiques avancées. Les bâtiments qui n’ont pas encore intégré de systèmes de gestion intelligente de l’énergie (smart buildings) devront par exemple s’y mettre. Ces solutions permettent d’ajuster la consommation en temps réel selon les besoins et d’anticiper les pics de demande. Ce sont des investissements certes coûteux au départ, mais qui, dans le cadre du décret, deviennent essentiels à la pérennité des entreprises concernées.

Les avantages à long terme ne sont pas négligeables. En modernisant leurs infrastructures, les gestionnaires de bâtiments peuvent non seulement réduire leur facture énergétique, mais également améliorer leur image auprès des clients et des partenaires, de plus en plus attentifs aux critères environnementaux. Si vous êtes concerné par ces mesures, n’hésitez pas à vous renseigner sur des sites spécialisés en la matière pour obtenir des informations sur le décret tertiaire et l’appliquer dans les règles de l’art. Vous pourrez ainsi connaître précisément la marge de manœuvre dont vous disposez. Une bonne connaissance des règles en vigueur permet d’éviter les erreurs coûteuses et d’optimiser les investissements, en ciblant prioritairement les domaines d’action les plus rentables sur le plan énergétique.

Conclusion

Prime et subvention d’état pour la transition écologique voilà plusieurs dispositifs pour vous aider à réduire votre consommation d’énergie. Avec des gestes simples, mais surtout en s’orientant vers des professionnels de la rénovation, il est possible d’accélérer la transition énergétique pour le bien de la planète et pour le bien de vos finances.

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